J’ai 74 ans je suis dans la rue, je dors dans la rue où je peux.

Par Philippe LE PONT

J’ai 74 ans je suis dans la rue, je dors dans la rue où je peux. Le soir, j’ai peur de m’endormir et de ne pas me réveiller le matin. Il fait froid, je suis dehors avec mes trois chiens, seulement protégé par quelques cartons. Ces quelques phrases de SDF, ont été entendues sur une chaine de télévision, dans l’indifférence générale.

Comment est-ce possible que chez nous, en France, pays des droits de l’Homme, grande puissance économique, que l’on puisse laisser des femmes, des hommes et même des enfants dehors, le jour et la nuit, par un froid glacial.
Comment le chef de l’État peut-il rester bien au chaud et ne rien faire. Comment les élus, Députés, Maires, conseillers régionaux et départementaux, comment tous ces gens que nous avons élus peuvent-ils regarder les gens mourir de froid et même de faim sans agir, sans décider en urgence, tout de suite de prendre des mesures pour mettre tout le monde au chaud.
Une autre question s’impose à nous tous, comment avons-nous réussi à voter pour ces gens-là ?

Philippe LE PONT

Non à la corrida

Par Philippe LE PONT

La corrida est un spectacle dégradant et morbide, elle est violente et méprise la vie. Elle incite les jeunes et tous ceux qui participent à ces horreurs à reproduire cette même violence sur l’environnement, avec un sentiment d’impunité.

S’opposer à la corrida n’est pas question de sensiblerie. Il est question de dignité humaine, de respect de la vie. Tuer pour le plaisir, pour jouir de la vue et de l’odeur du sang même un animal ne le fait pas à moins d’être taré. Si toutes les coutumes imbéciles devaient être gardées en souvenir de notre passé et de notre histoire, alors il nous faut aussi prévoir des séances de roue ou de pendaison pour nous rappeler l’époque mérovingienne.

 Philippe LE PONT

 https://allianceanticorrida.fr/

 https://www.anticorrida.com/

 https://flac-anticorrida.org/

 

Voici un chien mort de froid

Par Philippe LE PONT
Voici un chien mort de froid après avoir été enchainé dehors… Il est cruel et immoral de laisser son animal en permanence dans la cour, et particulièrement lorsque l’hiver est présent.
Vous connaissez un chien qui passe sa vie enchaîné sur un terrain, sans abri chauffé, ni confort? Faites un signalement au plus vite avant que le froid ne vienne à bout de lui…
Vous pouvez faire un signalement à la mairie, mais aussi à la Fondation 30 millions d’amis, ou à la SPA, ou à beaucoup d’autres organismes. Ces signalement peuvent-être fait de façon totalement anonyme si vous craignez d’éventuelles représailles. N’hésitez pas, leurs vies dépendent de vous. Merci
Le terrorisme intellectuel est en marche

Le terrorisme intellectuel est en marche

Par Philippe LE PONT
Tout le monde, ou presque, connait ces photos de Robert Doisneau. Elles datent des années 1950. Ce sont de belles photos, elles n’ont rien, susceptible de choquer ou de susciter une quelconque méfiance vis-à-vis du photographe. Et pourtant, aujourd’hui il est devenu impossible de prendre ce type de clichés sans s’exposer à des risques de poursuites. Cela veut dire que la saisie d’un moment de vie dans l’instantané est devenue impossible. Dans une vidéo faite lors d’une interview de Sabine Weiss, photographe humaniste, interrogée par Laurent Breillat, cette grande artiste connue dans le monde entier, a raconté comment elle a été menacée par trois hommes parce qu’elle avait photographié une petite fille qui avait le nez collé à une vitrine. Le moment était intéressant et l’artiste a voulu le saisir. Cet épisode est très récent et Sabine Weiss à aujourd’hui 96 ans. Cela fait près de 80 ans qu’elle fait de la photo pour son œuvre connue du monde entier. Cet épisode est révélateur d’une triste réalité. La liberté de parole est limitée par le risque de se voir attaqué pour un oui ou pour un nom, vous ne pouvez plus prendre une photo innocente, les auteurs de films se censurent de peur d’un refus des salles de projection, les professeurs n’osent plus parler de religion par peur de leurs élèves et si par malheur un bout de sein dépasse d’une photo sur Facebook, sur Twitter ou autres, votre compte est immédiatement bloqué. Nous vivons dans un monde de plus en plus aseptisé. La plus petite plaisanterie est immédiatement qualifiée de sexiste ou de raciste par des associations en permanence à la recherche de victimes à trainer devant les tribunaux. Ces mêmes associations qui vous expliquent qu’elles défendent les libertés individuelles… cherchez l’erreur ! Il y a quelques semaines, un mouvement naissant était près à déboulonner la moitié des statuts de personnalités historiques, qui ont fait notre histoire, parce que ces femmes et ces hommes à un moment de leur vie ont eu une attitude qui aujourd’hui ne serait plus acceptée. Faut-il pour autant cacher notre histoire ? Surement pas. Il y a quelques jours, des grands penseurs nous ont expliqué qu’il fallait bannir certains grands compositeurs de musique classique pace que, parait-il, « ils auraient eu une proximité » avec l’extrême droite de leur époque. Encore plus près de nous, Des fournisseurs de produits informatiques ont clôturé les comptes d’une personnalité politique sans aucune réaction sérieuse de la société. Certes, le personnage en question est peu recommandable, mais est-ce à une entreprise privée de dire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas ? Là encore c’est non. Le monde glisse doucement mais surement vers une forme de terrorisme intellectuel. Demain, si nous n’y prenons pas garde, un simple sourire donné dans un couloir ou dans un ascenseur pourrait nous envoyer tout droit au tribunal accusé de sexisme ou d’attentat à la bonne morale ou de je ne sais quoi encore.
Philippe LE PONT