Loi Climat résilience : une succession de mesurettes sans intérêt.

Mardi 20 juillet 2021, le Parlement a définitivement adopté la loi Climat “inspirée” paraît-il des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. En réalité il n’en reste rien. Et pourtant, même si les propositions de la Convention citoyenne pour le climat n’étaient en rien révolutionnaires et peut-être même un peu timides, elles allaient dans le bon sens

Alors que les conséquences du dérèglement climatique sont déjà largement visibles, cette loi est une occasion manquée. On attendait rien de la loi Climat, on peut dire que l’on a eu moins que rien, C’est le constat que l’on peut faire en regardant le texte voté mardi dernier par l’Assemblée nationale et le Sénat. Les deux chambres se sont accordées sur un texte au rabais, voire inutile face aux enjeux climatiques.

Pourtant, il y a urgence, les conséquences du dérèglement climatique sont bien réelles et mettent en péril la planète et l’ensemble du vivant : vagues de chaleur en Arctique, feux de forêt au Canada, inondations en Belgique, en Allemagne et en Chine. C’est au moins 200 personnes en Europe, dont 169 en Allemagne qui ont perdu la vie à la suite des dernières inondations. Chaque jour, les bouleversements liés au changement climatique s’accélèrent, tandis que les émissions de CO2 devraient atteindre un niveau jamais vu depuis d’ici 2023, selon l’Agence internationale de l’énergie (AEI).

Alors que l’urgence climatique nécessiterait une profonde transformation des politiques publiques, la loi Climat résilience n’est qu’une succession de mesurettes sans intérêt.

Philippe LE PONT

Hélène Thouy défendra la cause des animaux lors de la présidentielle de 2022

Hélène Thouy défendra la cause des animaux lors de la présidentielle de 2022

Élection présidentielle 2022

Un constat est en train de s’imposer à nous tous : la manière dont nous traitons trop souvent aujourd’hui les animaux est indigne de notre humanité. Elle est également incompatible avec ces valeurs morales que nous avons héritées du siècle des Lumières et sur lesquelles repose notre République.

Nous ne pouvons du reste vivre sans les animaux : la biodiversité, c’est-à-dire l’existence pérenne de millions d’espèces sur notre planète, est une condition sine qua non de notre survie. Les scientifiques ne cessent de nous alerter que le risque est grand que les humains subissent, tout autant que les autres espèces, la sixième extinction de masse de l’histoire de notre planète.

Ainsi, il est clair que la plupart des avancées pour les animaux auront également des incidences positives sur les humains.

Canicule : le village de Lytton, au Canada, est en proie à des températures proches de 50 °C, et a été dévoré par les flammes

Pour celles et ceux qui n’ont toujours pas compris que ces catastrophes à répétition (canicules, incendies, inondations, tempêtes, etc…)ne sont que le début d’une longue série. Que si nous ne changeons pas en profondeur notre mode de vie nous allons tous être touchés, en Europe comme en France.
Il est plus que temps de renoncer à faire du tourisme au bout du monde, de consommer des produits issus de la déforestation : viande, huile de palme, ou encore tous les produits issus de l’agriculture intensive, obtenus à partir d’engrais chimiques et de pesticides.
Si rien ne change, dans moins de 30 ans, ce que vit aujourd’hui le Canada sera la réalité de la majorité des territoires de la planète. Les enfants qui naissent aujourd’hui, comme tous ceux qui ont moins de 40 ans seront sacrifiés sur l’autel des égoïsmes et des individualismes.

Voir l’article de France Info