Maringues : massacre à la tronçonneuse
Le Printemps s’annonce. Les bourgeons éclosent et les premières fleurs apparaissent. La douceur de ces derniers jours accélère le réveil de la nature. Il faut donc s’adapter à ce changement de timing. Pour préserver la biodiversité, de nombreuses municipalités plantent, végétalisent et protègent la nature existante dans leurs communes, soucieuses de la biodiversité et de leurs populations. On plante, on préserve, on oublie le bitume et l’artificialisation des sols, on veut rafraîchir l’atmosphère. On a compris que les températures montent, que les étés seront chauds, voire très chauds… Mais il existe une municipalité réfractaire, passéiste qui n’aime la nature que taillée, torturée et la biodiversité dans les livres. Alors cette municipalité taille les arbres en pleine montée de sève et éclosion des bourgeons et des fleurs. Cette municipalité aime la chaleur, la vraie, celle du désert sans ombre, des sols bitumés qui fondent et collent aux chaussures des imprudents qui osent sortir au lieu de rester terrés chez eux.
Pas de bol, cette municipalité, c’est Maringues !