Il y a deux ans, Samuel Paty était assassiné puis décapité. Aujourd’hui, rien a changé, pire encore les atteintes à la laïcité se multiplient. Les menaces, les pressions, les provocations contre les enseignants sont en augmentation constante. Le ministère recensé 313 incidents en septembre et une dizaine d’enseignants ont dû être exfiltrés.

Rien de sérieux ou d’efficace n’a été mie en place. Le gouvernement se contente de dire qu’il faut agir au cas par cas et que ce sont les chefs d’établissements qui doivent évaluer si oui ou non les comportements des élèves sont des atteintes à la laïcité ou du prosélytisme. En clair, qu’ils se débrouillent. Face à une situation de plus en plus compliquée les chefs d’établissements scolaires sont désarmés, se sentent en danger et abandonnés par les autorités.

Philippe LE PONT